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 Au tréfond de l'âme. [ OS. ]

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o0bimkow0o
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Au tréfond de l'âme. [ OS. ] Empty
MessageSujet: Au tréfond de l'âme. [ OS. ]   Au tréfond de l'âme. [ OS. ] Icon_minitimeMar 24 Juil - 17:39

Au tréfond de l'âme.


« Dis Bill, quand le monde cessera de tourner, il se passera quoi ? »

Elle était venue un matin dans le parc.
Parce que la vie l'avait rattrapée.
Parce qu'elle ne pouvait plus fuir la réalité.
Alors au lieu de se prendre d'autres coups de poignards dans son petit coeur si fragile, Rocaya elle était venue ici.
S'évader grâce aux milles senteurs des arbres.
Rêver devant les ribambelles de fleurs aux éclatantes couleurs.
Se ressourcer en pleine nature...

Et elle avait découvert une rose étrange.
Une rose qui semblait ne jamais se fâner, quelque soit la saison.
Immortelle ou irréelle ?
Elle ne s'embarassait pas de ce genre de questions.
Penser, parfois, c'est aller trop loin.
Souvent, regarder au fond des choses peut s'avérer très dangereux, et mieux vaut se contenter de la surface irréprochable des belles paroles.

C'est en pensant que l'homme a fabriqué de toutes pièces la morale, dressant des barrières autour de lui, s'emprisonnant dans des valeurs bien souvent erronées, et se faisant pourfendre le coeur pour avoir enfreint ses propres règles.
Alors non, Rocaya elle ne pense pas, elle ne se pose aucune question.
Elle ne vient là que pour contempler cette plante hors du commun, qui s'impose en se moquant de la logique et de l'ordre des choses.
Elle prouve que l'on peut changer le monde si on le veut vraiment.

Elle aimerait bien pouvoir le changer, ce monde cruel.
Chasser les injustices à coups de pieds bien placés et extirper le bonheur et l'innoncence de leurs cachettes, pour peu qu'ils soient lâches au point d'en avoir.
Mais pour changer le monde, il faut être plusieurs, tout comme la rose a ses dizaines de pétales de pétales pour la soutenir.
L'union fait la force.
Et elle, elle était seule.

Du moins elle le pensait.
Elle est venue tous les jours dans ce parc pour couver la rose du regard, se gorger d'illusions bon marché, et rêver à un monde meilleur qu'elle battirait à la sueur de son front.
Et pas une seule fois elle ne s'aperçue de la présence de cet étranger pourtant indéniablement familier qui lui aussi venait pleurer sur les peines infligées par la vie en ce lieu étonnant.

Pourtant, lui, il la connaissait par coeur, pour l'avoir autant observer que la rose elle même.
Il n'avait jamais perdu un seul de ses gestes, jamais.
Ces deux là, ils étaient comme deux amants qui se retrouvent chaque jour faute de pouvoir se passer l'un de l'autre.
Pourtant, ils ne s'aimaient pas. Ils ne se connaissaient même pas.

Simplement, ils étaient liés par un lien très fort, un lien qui se transforme en une chaîne bien trop lourde à tirer derrière soit : la solitude.

Alors un jour, il fit le premier pas.
Cet endroit était emplit de sereinité et de désirs, de rêves et d'illusions.
Poussière d'étoiles et esquisses de bonheur recouvraient chaque chose.
Il n'avait donc rien à craindre, à part peut être d'être rejeté par cette inconnue qu'il appréhendait tant.

Un seul regard suffit. Ils s'étaient compris.

La solitude s'en alla, mais le lien qui les unissait se changea pour se renforcer.
Considérablement.
Car c'était maintenant celui de l'amitié.

Non pas une amitié superflue, artificielle ou factice comme tant sedéclarant chaque jour dans le monde.
Non, car ici ce sont eux qui décident, et ils ont choisis une amitié immuable et sans bornes.
Même si tout les opposés, il était bon pour chacun d'eux de savoir au fond de son coeur que quelqu'un d'autre partageait cette conception du monde tellement pure.

Ils le comprenaient, ce monde, alors le monde lui même les a compris.

Ils craignent la mort, comme tout un chacun.
Mais ils savent aussi que bien peu de gens vivent réellement.
Les apparences sont bien trop criardes pour ne pas être trompeuses.
Et comme ils n'ont rien d'autre à faire à part attendre la mort, ils se posent des questions, même si ils savent que c'est dangereux.
Ils s'en posent à loisir, assis l'un contre l'autre sur un petit muret de pierre qu'ils ont construit ensemble pour protéger la rose de la vilenie des gens.
Pour sceller leur amitié aussi, sans doute.

« Dis Bill quand le monde s'arrêtera de tourner, il se passera quoi ? »

Bill, il ne lui répondra jamais " je ne sais pas ".
Il essait de comprendre la vie pour mieux refaire le monde. Et il lui fait part de tout ce qu'il suppose, car on est toujours mieux à deux que tout seul pour ruminer ses pensées, surtout de cette envergure là.

Rocaya, elle voit les choses en surface.
Bill, il va repêcher leur signification au plus profond.

Lui, il est le genre d'homme à inventer une morale.
Elle, le genre de femme à lui ouvrir les yeux pour ne pas qu'il se perde dans ses illusions.
Ils font la paire.

« Lorsque le monde cessera de tourner, alors peut être que chaque chose changera.
- Serait-il alors possible de changer les gens ?
- Si le monde ne disparaît pas, peut être.
- Tu y crois ?
- Un peu.
- Pas moi. Il faudrait recréer l'être humain, car il est trop souillé par ses pensées qui engendrent bien trop souvent des actes odieux.
- Certains hommes sont bons.
- ...
- ...
- Tu as raison.
»

Des impasses.
Encore et toujours.
Ce monde en est rempli.
C'est comme tenter d'expliquer ce que c'est, que " rien ".

Qu'on fonce ou que l'on se fraie conscieusieusement un passage dans les tréfonds de la vie, on se prend toujours un mur en pleine figure.
C'est pour ça qu'ils aimeraient changer le monde.

Mais ils n'en ont pas la possibilité.

Alors lui il chante.
Alors elle elle peint.
Jongler avec les sons.
Jongler avec les couleurs.
Du plus grave au plus aigü. Résonnance.
De la plus foncée à la plus claire. Dégradé.

Dispenser du bonheur pour cacher son malaise.
S'exprimer sans rien dévoiler.
Vivre.
Pas plus dans le monsonge et les illusions que dans la réalité.

Bill, il est doué pour ça.
Et elle, elle le suit.

Ils ont confiance.
Envers et contre tout.
Peut être que cela les perdra. Mais je n'y crois pas trop.
Le monde pourrait bien s'écrouler sur eux qu'ils se releveraient intacts pour tout reconstruire.

Bimkow.
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